Guide pour vous aider à choisir la forme juridique idéale pour votre entreprise.
Les différentes formes juridiques d’entreprises en Belgique sont similaires à celles de la France, grâce à l’harmonisation des législations opérée par le droit de l’Union européenne. De plus, le droit belge des sociétés a subi une réforme importante en 2019. Ce qui implique que les entrepreneurs doivent prendre en compte ces changements pour choisir la forme juridique la plus adaptée à leur projet d’entreprise.
En tant qu’entrepreneur belge, vous avez le choix de créer une entreprise individuelle ou pluripersonnelle. L’avantage de l’entreprise individuelle est sa simplicité de création, avec des formalités rapides et peu coûteuses. En plus, les obligations comptables sont allégées. Cependant, l’inconvénient majeur est la responsabilité illimitée de l’entrepreneur, qui engage son patrimoine personnel en cas de dettes de l’entreprise.
Les sociétés pluripersonnelles sont une autre option pour les entrepreneurs souhaitant exercer leur activité avec d’autres associés. Il est important de souligner que le droit des sociétés en Belgique a subi de profondes refontes depuis la loi du 23 mars 2019, et que certaines formes juridiques ont été remplacées par la société à responsabilité limitée (SRL). Le choix de la structure juridique est primordial pour l’entrepreneur. Car cela aura un impact sur les règles spécifiques applicables à chaque société.
La société simple en droit belge est la forme la plus ancienne de société.
Les avantages de la société simple
La société simple est une option intéressante pour les entrepreneurs, car elle est facile à créer et ne nécessite pas de capital minimum. De plus, les bénéfices sont répartis librement entre les associés, ce qui est un avantage considérable.
Les inconvénients de la société simple
Cependant, les fondateurs sont solidairement responsables des dettes contractées auprès des créanciers, ce qui est un inconvénient majeur à prendre en compte.
La société anonyme en droit belge (SA)
La société anonyme est une option idéale pour les grandes entreprises. Elle offre une distinction nette entre l’entreprise et les actionnaires, dont la responsabilité est limitée à leur apport dans la société.
Les caractéristiques de la société anonyme
La société anonyme nécessite un capital minimum de 61 500 euros lors de sa création. Un seul actionnaire suffit pour la constituer. De plus, la société anonyme peut choisir entre trois modèles d’administration, ce qui offre une grande flexibilité.
Les avantages de la société anonyme
La société anonyme offre une grande protection aux actionnaires, car leur patrimoine personnel ne peut être saisi si la société contracte des dettes. De plus, la société anonyme est soumise à l’impôt des sociétés, ce qui peut s’avérer avantageux pour la distribution de dividendes.
La société à responsabilité limitée en droit belge (SRL)
La société à responsabilité limitée est une option intéressante pour les entrepreneurs, car elle présente de nombreux avantages.
Les caractéristiques de la société à responsabilité limitée
La société à responsabilité limitée possède une personnalité juridique propre et n’exige pas de capital minimum. Les associés sont responsables de la société à hauteur de leur apport, ce qui offre une grande protection.
Les avantages de la société à responsabilité limitée
Les avantages de la société à responsabilité limitée sont nombreux. Elle peut être créée seul ou avec plusieurs associés, la responsabilité des associés est limitée. Il n’y a pas de capital minimum exigé et la fiscalité peut être avantageuse pour la distribution de dividendes.
Les inconvénients de la société à responsabilité limitée
Cependant, les frais de constitution peuvent être élevés, ce qui doit être pris en compte avant de choisir cette forme juridique.
Créer sa propre société peut sembler être un parcours du combattant, mais pas de panique ! Les inconvénients des différentes formes juridiques sont moindres, et il est essentiel de les connaître avant de se lancer.
La société à responsabilité limitée (SRL), par exemple, nécessite de passer devant le notaire pour établir un acte authentique, mais cela permet de garantir la sécurité juridique de l’entreprise. Les frais de constitution peuvent être élevés, mais ils sont un investissement pour l’avenir.
Quant à la société coopérative (SC), elle offre une grande flexibilité et une liberté d’entrée et de sortie pour les associés, sans formalités administratives contraignantes. De plus, la responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports dans la société.
La société en nom collectif
La société en nom collectif (SNC) est également une bonne option pour les entrepreneurs qui souhaitent se lancer avec peu de formalités juridiques. Les formalités administratives sont peu contraignantes, et il n’y a pas de capital minimum exigé. Cependant, la responsabilité des associés est illimitée, ce qui peut être un inconvénient pour certains.
Enfin, la société en commandite simple (SCS) permet de bénéficier des avantages de la personnalité juridique sans avoir à passer devant le notaire ni à respecter un capital minimum. Les associés commanditaires sont des bailleurs de fonds et les associés gérants sont responsables de la gestion de l’entreprise.
En résumé, chaque forme juridique a ses avantages et ses inconvénients. Mais il est possible de trouver celle qui convient le mieux à votre projet d’entreprise en prenant en compte vos besoins et vos contraintes.
La société en commandite est une forme de société avantageuse à plusieurs égards :
Pas besoin de capital minimum pour la création ;
- Seulement deux associés sont nécessaires pour la constituer ;
- En cas de décès d’un associé, la société est dissoute ;
- Les formalités de création sont simples : pas besoin d’un notaire pour créer une SCS.
Toutefois, la responsabilité des associés peut être un inconvénient majeur pour la SCS
La responsabilité des associés est solidaire et illimitée, ce qui peut présenter des risques. Si la société contracte des dettes, chaque associé est responsable. Ce qui peut entraîner la faillite de la société et de l’associé gérant.